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Énergie Renouvelable : ODD 7, Progrès, Défis et Solutions – 2ème partie

Progrès et Défis dans l'Accès à une Cuisson Propre

Cet article focalise sur l’analyse des avancées et des défis dans l’accès à des méthodes de cuisson propres et durables. Il présente une vue d’ensemble de la croissance globale en matière d’accès à des solutions de cuisson plus écologiques, souligne les progrès réalisés et les disparités existantes entre zones urbaines et rurales. Il met en lumière les différences régionales et les perspectives des énergies renouvelables pour l’avenir de la cuisson propre.

1. Introduction

Dans cet article, nous aborderons les avancées réalisées dans l’accès à des solutions de cuisson propre, un enjeu crucial pour la santé publique et l’environnement. Nous examinerons comment l’évolution des énergies renouvelables a influencé la disponibilité et l’adoption de technologies de cuisson plus propres, en particulier dans les zones les plus défavorisées. L’objectif est de comprendre où nous en sommes dans notre quête pour rendre la cuisine propre accessible à tous, en mettant en évidence les avancées réalisées et les défis qui persistent.

2. Accès à une cuisine propre : Une perspective d’énergie renouvelable

2.1 Croissance globale de l’accès à une cuisine propre (2005-2021)

En 2021, l’accès mondial aux combustibles et technologies de cuisson propres avait atteint 71 %, soit un bond de 14% depuis 2000. Toutefois, cette évolution positive n’exclut pas le fait que 2,3 milliards d’individus utilisent encore majoritairement des combustibles et technologies nocifs pour l’environnement pour leurs besoins de cuisine. Plus précisément, les 20 pays présentant les écarts d’accès les plus importants constituent 78 % de la population mondiale sans accès à des solutions de cuisson propres. Il est alarmant de constater que dans sept de ces pays, tous situés en Afrique subsaharienne, moins de 10 % de la population bénéficie de combustibles et de technologies de cuisson propres.

2.2 La dynamique des énergies renouvelables derrière une cuisine propre

Si le monde continue sur sa trajectoire actuelle, d’ici 2030, seulement 77 % environ de la population mondiale aura adopté des solutions de cuisson propres. Cela laisserait près de 2 milliards de personnes toujours dépendantes de fourneaux inefficaces combinés à des combustibles solides comme le bois, le charbon de bois et le kérosène.

Environ 2,3 milliards de personnes dépendent encore de systèmes de cuisson inefficaces et polluants, contribuant ainsi aux problèmes de santé, à la déforestation et au changement climatique (UNSTATS). #ÉnergiesRenouvelables #Cuisine Propre #Action

Entre 2005 et 2021, le monde a observé des trajectoires diverses dans la recherche d’un accès à des méthodes de cuisson propres. Haut du formulaire

L’Afrique subsaharienne, qui a commencé avec un modeste accès de 10 % en 2005, a fait des progrès significatifs pour atteindre 18 % en 2021, marquant une croissance de 80 % dans la cuisine propre. Ces progrès soulignent les efforts et les investissements dédiés réalisés dans la région.

De la même manière, l’Asie centrale et du Sud a réalisé un parcours louable. Avec des taux d’accès commençant à 31 % en 2005, la région a plus que doublé son accès aux technologies de cuisson propres, atteignant un taux de 65 % en 2021. Cela se traduit par un taux de croissance de 109,68 %, reflétant l’engagement de la région en faveur du développement durable.

Les pays les moins avancés, loin d’être en marge, ont enregistré des avancées notables. D’un point de départ de seulement 9 % en 2005, ces pays ont amplifié leur accès à 19 % en 2021, réalisant un taux de croissance notable de 111,11 %. Ces chiffres soulignent les progrès considérables réalisés dans certains des contextes les plus difficiles du monde.

2.3 Disparités urbaines et rurales dans les solutions de cuisson propre

La fracture entre zones urbaines et zones rurales met en lumière des modèles complexes de croissance en matière de cuisine propre. Dans les territoires urbains, les pays les moins avancés ont émergé en tête, affichant un taux de croissance de 41,87 % entre 2000 et 2021. De même, les pays en développement sans littoral ont connu une progression de 15,03 %, tandis que l’Asie du Sud-Est a enregistré une augmentation de 5,30 % durant cette même période.

Haut du formulaire En milieu rural, le discours sur la cuisine propre est tout aussi convaincant. Les pays les moins avancés ont une fois de plus mené la charge avec un taux de croissance stupéfiant de 299,12 % entre 2000 et 2021. Les pays en développement sans littoral et l’Asie du Sud-Est ont également réalisé des progrès significatifs avec des taux de croissance de 93,70 % et 34,77 %, respectivement. De plus, les zones rurales d’Amérique latine et des Caraïbes ont affiché un taux de croissance louable de 35,53 % en matière de cuisine propre.

2.4 Focus sur les disparités régionales en matière de cuisine propre

Même si les récits de croissance de la cuisine propre sont inspirants, il est important de mettre en lumière les domaines nécessitant une attention renouvelée. Dans le milieu rural, des régions comme l’Océanie (hors Australie et Nouvelle-Zélande) ont signalé un taux d’accès de seulement 25,5 % en 2021. De même, malgré sa trajectoire de croissance, l’Afrique subsaharienne persiste toujours avec un taux d’accès de 18 %.

Dans les zones urbaines, les disparités sont moins prononcées, mais néanmoins significatives. Les pays les moins avancés, avec un taux d’accès de 80,3 % en 2021, indiquent qu’il y a encore du chemin à parcourir.

2.5 Réflexions finales sur la cuisson propre et l’efficacité

Le cheminement vers l’accès universel à une cuisine propre est parsemé de réalisations et de défis. Comme le montrent les données, même si de nombreuses régions ont fait des progrès, la voie à suivre exige des stratégies et des efforts plus nuancés. Pour concrétiser l’ODD 7 dans son intégralité, il est impératif que la communauté mondiale s’unisse pour garantir que la flamme de l’accès à une cuisine propre atteigne tous les recoins de notre planète.

Auteurs/autrices

  • Mohammed Benahmed

    Mohammed BENAHMED s'illustre comme un expert émérite dans les sphères de l'ingénierie civile, du management et de la finance. Fort d'une expérience significative dans la gestion de projets d'infrastructure majeurs, il a été un acteur clé dans l'élaboration de projets d'envergure tels que le Complexe Hydraulique Ait Ayoub et le Nouveau Terminal à Conteneurs du Port de Casablanca. Sa carrière au Fonds d’Équipement Communal (FEC) démontre sa compétence à assumer des rôles de haute responsabilité, gérant avec succès le financement et l'assistance technique pour les collectivités territoriales. Salué pour son expertise en recherche et développement, en particulier dans les domaines de l'économie, du droit et de la gestion, il a reçu le Prix de l’Économiste en 2005, soulignant son excellence dans ces domaines. Sa renommée s'étend bien au-delà des frontières nationales grâce à sa participation active dans des forums internationaux et à sa contribution significative à la formation de plus de 250 cadres marocains et africains, couvrant une gamme étendue de compétences de la gestion des services publics à la finance. Actuellement CEO de CBN Développement, il dirige une firme de conseil de premier plan, spécialisée dans l'accompagnement stratégique des organisations gouvernementales et privées. En tant que co-fondateur et président de l'Alliance Maroc Innovation et Emergence depuis 2019, et membre fondateur du Club PPP Maroc, il se concentre sur l'innovation et la stimulation de la compétitivité économique. M. Mohammed BENAHMED est diplômé de l’École Mohammadia d’Ingénieurs de Rabat en génie civil/hydraulique. Il détient également un diplôme de 3ème Cycle en management des organisations de l’Institut Supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises de Casablanca (ISCAE) et une maîtrise en ingénierie mathématique de l'Université de Metz, France.

  • Abderrahim Merzak Ph.D

    Dr. Merzak, président fondateur de l'Institut Territorium à Ottawa-Ontario et du Groupe Territorium au Maroc, est actif dans le domaine de l'innovation, le transfert de technologie et la recherche pour le développement. Avec une expérience antérieure en tant qu'enseignant-chercheur à l'Université de Paris-Saclay et au King's College de l'Université de Londres, il travaille à l'élaboration de systèmes d'innovation socio-techniques, visant à soutenir les secteurs privé et public dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable et des cibles de l'Accord de Paris. Son groupe développe des plateformes en ligne pour faciliter l'apprentissage social et la planification de projets durables. Dr. Merzak a participé à la création de partenariats internationaux et a fondé des forums dans le domaine de la gouvernance, du digital, de la biotechnologie et du développement territorial. Son expérience comprend des rôles de création, de management et de consulting. Sur le plan académique, il a occupé des postes d'enseignant-chercheur dans des universités réputées en Europe et au Moyen Orient et a reçu plusieurs distinctions. Il détient un doctorat en biologie moléculaire et cellulaire du cancer de l'Université Paris-Diderot, ainsi que d'autres diplômes académiques.

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